1973 : un OVNI photographié a coté du Concorde
1973 : un OVNI photographié a coté du Concorde
OVNI, un phénomène de cette sorte avait fait grand bruit au milieu des années 1970. Il avait été observé par des astrophysiciens à bord du Concorde.
L'archive que nous proposons en tête d’article est assez extraordinaire, car elle relate une rencontre « du troisième type » faite dans les airs avec un OVNI.
Rencontre
Une rencontre d'autant plus marquante qu'elle s'était déroulée au cours d’une expérience scientifique, en juin 1973, à bord du Concorde, cette révélation avait fait sensation à l'époque, avant d'être rapidement démentie.
Astrophysiciens
En juin 1973, une équipe d'astrophysiciens avait organisé une mission scientifique à bord de l'avion supersonique français pour suivre le parcours d’une éclipse solaire.
Mission
La mission « Éclipse 1973 » avait filmé et photographié le spectacle durant 74 minutes, en restant dans l’ombre de la Lune. La télévision avait largement couvert l’événement unique en son genre.
Information
Quelques mois plus tard, trois des membres français de l’expérience dévoilaient dans le journal télévisé de 20 h 00 une information extraordinaire
Capturé
Durant la poursuite du soleil, ils avaient capturé l’image d’un OVNI. Une image prise au-dessus du Tchad qu’ils n’avaient découverte qu’avec le développement des milliers de clichés pris pour l’expérience, et que le présentateur du journal présentait aux téléspectateurs.
Photo prise à bord du Concorde (lors d'une mission scientifique ayant pour but de filmer l'éclipse solaire à haute altitude) d'un phénomène lumineux qui pourrait être un OVNI (31.01.1974) ©AFP - AFP PHOTO.
Image
Sur l'image, on apercevait un point lumineux, entouré d’un cercle se transformant en disque à force d’agrandissements.
Disque
Un disque aux contours nets apparaissait à l’écran, les techniciens de l’Institut d’astrophysique de Paris « avaient pris leur temps » pour vérifier sa véracité, « avant de le présenter » publiquement.
Scientifiques
De fait, pendant plus de sept mois, les scientifiques avaient envisagé toutes les hypothèses possibles, « de l’illusion d’optique à la foudre en boule », précisait le présentateur, pour en arriver à l’hypothèse la plus surprenante, celle de la « soucoupe volante ».
OVNI
Le journaliste prononçait prudemment les lettres OVNI., rappelant qu’elles signifiaient « objet volant non identifié » et ajoutant qu’à l’Institut d’astrophysique, on se gardait bien d’attribuer à ce cliché « une quelconque valeur scientifique ».
Michel Chevalet
Toutes ces précautions prises, ce 31 janvier 1974, trois membres de la mission avaient accepté de raconter à Michel Chevalet leur découverte aussi incongrue qu’inexpliquée.
Photo
La photo présentée plein cadre allait d’abord être commentée par l’un des photographes de la mission, il expliquait dans quel contexte elle avait été prise, juste après l’éclipse, à travers le hublot de l’appareil.
Vu
Il précisait qu’il n’avait rien vu d’anormal lors de l'expérience dans le viseur de l’appareil et que ce n’était qu’au moment du développement qu’il s’était aperçu « qu’il y avait quelque chose d’insolite sur ce cliché ».
Serge Koutchmy.
Serge Koutchmy
L’astrophysicien Serge Koutchmy, à son tour interrogé, déclarait avoir pratiqué une expertise de l’image méticuleuse. Il affirmait « que l’on pouvait très raisonnablement exclure toute une série d’effets optiques ou photographiques d’origine accidentelle ».
Révélation
Mais sa révélation s'avérait particulièrement troublante. Selon lui, l'objet était immobile, se situant à 15 ou 20 km du Concorde, avec une dimension « de l’ordre d’une centaine de mètres », et obligatoirement situé dans la stratosphère, au-dessus de l'avion.
Jean-Claude Pecker
Michel Chevalet interrogeait ensuite le professeur Jean-Claude Pecker (directeur de l'Institut d'astrophysique de Paris de 1972 à 1979) sur l’emploi du mot « objet ».
Embarrassé
Nous ne savons pas ce que c’est, visiblement embarrassé, le scientifique parlait d’une « image » et ajoutait « moi aussi ça me gêne », en fait, nous ne savons pas ce que c’est. « Nous avons un élément unique, un cliché unique ».
Affirmer
Il pouvait néanmoins affirmer qu’il ne s’agissait ni d’une erreur technique ni d’un reflet, tout en ignorant sa nature.
Phénomène
À l’évocation du mot « soucoupe volante », Jean-Claude Pecker restait prudent, préférant parler de « phénomène stratosphérique ».
Interview
À la fin de l’interview, Michel Chevalet lui demandait s’il croyait à l'existence des extraterrestres. Là aussi, le directeur de l'Institut d'astrophysique préférait rester évasif, se contentant de répondre croire « à une vie extraterrestre très probable, mais la communication avec la vie extraterrestre me parait très improbable ».
À l’évocation du mot « soucoupe volante », Jean-Claude Pecker restait prudent.
Objet
Lors de cette interview, les astrophysiciens étaient restés très prudents mais néanmoins catégoriques sur la véracité de l'objet.
Pierre Guérin
Pourtant, quelques jours plus tard, le 4 février, le professeur Pierre Guérin, astrophysicien et maître de recherches au CNRS venait lire en direct un communiqué du professeur Serge Koutchmy mettant un terme définitif à l'hypothèse OVNI.
François de Closets
Dans le magazine « Actuel 2 » présenté par François de Closets, consacré aux OVNIS, il livrait une explication astronomique du phénomène.
Nuage
Désormais, selon son collègue, l’objet aperçu sur la photo prise dans le Concorde n’était qu’un phénomène météorologique, un nuage stratosphérique ou mésosphérique qui aurait été provoqué par le passage ou la désintégration d'une météorite diurne.
Professeur
Le professeur commente avec enthousiasme, « cette explication colle trop bien, elle est manifestement magnifique », le Concorde avait donc eu rendez-vous avec des météores, mais pas avec des extraterrestres... le débat était il clos ?
Vidéo
Découvrez cette autre vidéo du Concorde réalisé Le 21 janvier 1976, ! OVNI ?
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