OVNIS abattus : l'hypothèse extraterrestre reprend son vol
OVNIS abattus : l'hypothèse extraterrestre reprend son vol
En l’espace de trois jours, trois objets non identifiés ont été abattus par l’US Air Force au-dessus de l’Amérique du Nord, plusieurs déclarations ambiguës du Pentagone ont laissé s’installer l’idée qu’il pourrait s’agir d’engins d’origine extraterrestre.
Départ
Le point de départ de cet emballement est le ballon espion chinois abattu par un F-22 le 4 février 2023, au large des côtes de Caroline du Sud.
Incident
Cet incident a mis en lumière le fait que le ciel américain est régulièrement traversé par des aéronefs qui n’ont rien à y faire, du moins légalement.
Objets
Dans les jours qui ont suivi, ce sont pas moins de trois objets volants non identifiés, qui ont été abattus. Et cette fois rien ne permet d'affirmer qu’il s’agit de ballons venus de Chine.
Alaska
Au-dessus de l’Alaska, un objet « de la taille d’une petite voiture » est détruit par un avion de l’US Air Force. Selon un représentant du département de la Défense, ce n’était pas un ballon.
Lendemain
Le lendemain, le 11 février 2023, c’est cette fois au Canada qu’un objet survolant le Yukon, à la frontière de l’Alaska, est abattu par un chasseur américain.
Décrit
Il est décrit par un officiel du gouvernement canadien comme cylindrique et plus petit que le ballon espion chinois.
Détecté
Il avait été détecté sur les radars dans la soirée de jeudi. C’est le Premier ministre Justin Trudeau lui-même qui a confirmé dans un message publié sur Twitter avoir donné l’ordre de détruire cet aéronef qui violait l’espace aérien du Canada.
Détecté
Enfin, le dimanche 12 février 2023, un objet volant détecté pour la première fois samedi au-dessus du Montana, est réapparu dimanche avant d'être abattu au-dessus du lac Huron, au large du Michigan.
Volait
« L'objet, qui volait à 20 000 pieds (6 000 mètres), avait une structure octogonale, des ‘cordes’ qui pendaient, mais pas de nacelle visible, ont déclaré les autorités américaines ».
Abattus
Ces trois objets, abattus en trois jours, suscitent bien des interrogations. Et pour une grande part en raison des déclarations contradictoires des autorités américaines.
Démenti
Dans un premier temps, la Sécurité nationale a démenti l’hypothèse que ces aéronefs soient d’origine extra-terrestre.
Conférence
Mais, lors d’une conférence de presse, dimanche, le général Glen VanHerck, chef du commandement de la défense aérospatiale pour l'Amérique du Nord.
Helene Cooper
(NORAD), s’est montré bien moins affirmatif quand la journaliste du New York Times, Helene Cooper, a posé la question qui était sur toutes les lèvres.
Nature
« Vous ne nous avez rien dit sur la nature de ces choses dans le ciel que nous avons abattues. Nous devons donc vous poser la question. Avez-vous exclu une origine extraterrestre ? »
Glen VanHerck
Au lieu de nier catégoriquement, le général Glen VanHerck a répondu : "Je n’exclus rien".
Évaluer
« À ce stade, nous continuons à évaluer chaque menace ou menace potentielle inconnue qui s'approche de l'Amérique du Nord en tentant de l’identifier. »
Description
Il a même ajouté : « Je ne catégorise pas ces objets comme des ballons. Nous avons des raisons de les appeler objets. Je ne suis pas en mesure de déterminer la façon dont ils restent en altitude.»
Déclarations
Difficile de dire si les déclarations sibyllines du général VanHerck sont dues à un manque d’informations précises ou si elles témoignent d’une volonté réelle d’ouvrir la porte à toutes les hypothèses.
Karine Jean-Pierre
Toujours est-il que lundi 13 février 2023, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a dû éteindre l’incendie au cours d’un point presse.
Questions
« Je sais qu’il y a eu des questions et des préoccupations à ce sujet, mais il n’y a aucune indication d’extraterrestres ou d’activités extraterrestres en rapport avec la destruction de ces objets. »
Explications
De fait, comme l’avait même expliqué le général VanHerck, « les objets se déplaçaient lentement à la vitesse du vent » et n’ont fait la démonstration d’aucune prouesse aérienne surpassant les compétences des appareils terriens.
Constat
Un constat en opposition avec les différents « drones » observés ces dernières années par des militaires, capables d’accélérations fulgurantes, de virages en épingle à cheveux, et même de se déplacer aussi bien sous l’eau que dans les airs selon certains témoignages.
Facilité
De plus, la facilité avec laquelle les avions de chasse en sont venus à bout contraste avec plusieurs récits de confrontation entre des pilotes militaires et des OVNIS, au sens le plus classique du terme, au cours des dernières décennies.
Épisodes
L'un des épisodes les plus célèbres de ce type de confrontation s'est produit en septembre 1976 en Iran, alors allié des États-Unis.
Parvis Jafari
Le pilote de chasse Parvis Jafari qui avait reçu l'ordre d'intercepter un objet inconnu s'est retrouvé face à un appareil de forme étrange aux performances étourdissantes.
Désactivées
Ses commandes de tir ont été désactivées et l'engin, au terme d'un véritable jeu du chat et la souris, a échappé à son poursuivant sans la moindre difficulté.
Survols
Ces survols ne sont ni nouveaux ni limités aux États-Unis Le sénateur de Floride Marco Rubio Quoi qu’il en soit, ces interceptions d’objets mystérieux ne sont sans doute que le début d’une longue série, car leur détection est désormais facilitée par les radars de la NORAD, réglés depuis peu pour repérer des intrus de petite taille se déplaçant lentement.
Ajustements
« Nous avons procédé à des ajustements pour obtenir une meilleure fidélité dans l'observation des petits objets », a expliqué le général VanHerck.
Filtrer
« Nous pouvons également filtrer en fonction de l'altitude. Ainsi, avec quelques ajustements, nous avons pu obtenir une meilleure catégorisation des pistes radar. »
Marco Rubio
C’est d’ailleurs en ce sens qu’a tweeté Marco Rubio, sénateur républicain de Floride et ancien candidat aux primaires, battu par Donald Trump.
« La question des objets au-dessus de l'espace aérien américain n’est pas de savoir s’ils sont extraterrestres » .
Comment
« La question est de savoir comment quelqu'un fait voler quelque chose au-dessus d'endroits où il n'est pas autorisé à le faire, et ces survols ne sont ni nouveaux ni limités aux États-Unis » .
Changement
« Ce qui a changé, c'est que nous avons enfin commencé à les traquer. »
Chine
Alors que la Chine fait toujours figure de principal suspect dans ces affaires d’objets volants, un incident aussi spectaculaire qu’inédit impliquant Pékin s’est déroulé le 28 janvier à Hawaï.
Observatoire
L’Observatoire Astronomique du Japon, via sa caméra placée à Mauna Kea, a filmé au-dessus de l’île de Maunakea dans l’archipel d’Hawaï des rayons lasers verts illuminant le ciel nuageux dans une scène digne d’un film de SF.
Événement
Dans un premier temps, l’événement avait été mis sur le compte d’un satellite altimétrique de télédétection de la NASA.
Simulation
Mais le 6 février, l’agence spatiale américaine a réalisé une simulation de la trajectoire des satellites qui disposent d’instruments similaires et établi que le candidat le plus probable était le satellite chinois Daqi-1/AEMS.
Spectacle
Toutefois, le but de ce spectacle son et lumière demeure mystérieux : l’espionnage est exclu et des experts de l’Institut d’Astronomie de l’Université de Hawaï estiment qu’il pourrait s’agir d’une mesure de polluants dans l’atmosphère.
Ray L’Heureux
l’ancien chef d'état-major des forces marines du Pacifique, Ray L’Heureux, cité par The Independent.
Pollueurs
« Pourquoi les Chinois qui sont probablement parmi les pollueurs les plus prolifiques de la planète collecteraient des données sur les polluants de ce côté-ci du Pacifique ? » .
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